Mon métier : Palefrenière.
Le premier de mes patients...
Mes pas m'avaient conduite aux écuries principales. Zachary J. Burberry m'avait demandé pour mon job de palefrenière de panser cinq chevaux. J'y étais donc allée pour accomplir mon devoir de super héroïne. Je fis rapidement le tour de chacun des boxes, observant les chevaux. Je m'arrêtaient devant certains, mais je me disais aussi que je m'occuperais d'eux plus tard.
Dans un des derniers boxes, un grand cheval bai attira mon attention. Il avait l'air sympathique, et il mastiquait tranquillement son foin. Je lui lança un claquement de langue amical et il vint mettre sa tête dans l'ouverture de la porte. Il vint me sentir le visage, puis je lui fit sentir ma main. Il me regardait amicalement alors je posa ma main sur son chanfrein. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres.
T'as décroché le gros lot, je vais m'occuper de toi en premier mon cher...
Je lança un bref regard sur la plaque qui ornait le box de l'équidé et y lit son nom.
... Play Boy.
Je souris un instant avant de poser ma boîte de pansage par terre. Je leva le locket de la porte. L'étalon se poussa pour me laisser passer, puis me mit son bout du nez sur le bras en le poussant un peu.
Mais oui je vais m'occuper de toi.
J'attrape la boîte et l'ouvre à l'intérieur du box. Je prends un étrille et commence à brosser le flanc gauche du cheval dans le sens de son poil. Je continue de le panser en chantonnant, puis au moment où j’essaye d'attraper ma brosse en chiendent, elle n'est pas là. Je me retourne et fouille ma boîte. Rien. Je regarde Play Boy... et il l'avait entre les dents.
Pfff... Donne moi ça petit coquin.
Je passa ma main sur son museau velouté et lui prit gentiment la brosse de la bouche. Il me la donna en me regardant paisiblement. Je laissa tomber l'étrille dans son récipient habituel, je continua le pansage.Il poussa ma poche en me fixant, comme si j'avais oublié quelque chose. Je m'arrête et sourit. La petite bosse qui se formait dans ma poche avait une odeur de bonbon, et ça, l'étalon l'avait bien flairé.
T'es pas fou toi.
J'extrais malencontreusement l'objet de convoitise de ma poche, puis le présente au cheval qui l'engloutit en deux secondes chrono. Je passa ma main libre dans son toupet et continua de le panser. J'abandonna vite mon bouchon pour un cure pied. Je passa ma main le long d'un de ses antérieurs puis prit son sabot pour le curer. Le cheval ne broncha pas, il se remit à mastiquer le foin qui restait dans son auge. Je finis vite de curer les sabots des autres membres, puis abandonna le cheval par une tape sur l'épaule.
A plus dragibus!
Je rangea à sa place chaque objet de ma boîte de pansage, puis la clos et sorti du box en prenant soin de bien fermer la porte.