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 Fiche Jace Nash Hocks

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AuteurMessage
Hello tout le monde !

Lucia J. Burberry MON NOM EST Lucia J. Burberry


♫ Messages : 157
♫ Arrivée à l'académie : 17/07/2012

Feuille de personnage
Burberry'Scoring (BS): 16
Cheval: Seen & Thunder
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MessageSujet: Fiche Jace Nash Hocks   Fiche Jace Nash Hocks Icon_minitimeSam 28 Juil - 10:55

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✘ Jace " Jonathan " Nash Hocks


NOM : HocksPRÉNOM(S) : Jonathan NashÂGE : Vingt et un ans.DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Sheffield, Angleterre. STATUT : CélbatairePROFESSION/ÉTUDES : Moniteur d’éthologie.) ATTIRANCE SEXUELLE : Bisexuel.AVATAR : Sean O'Pry


→ ASK ME ANYTHING

Il n’y a pas à dire, j’aurai pu être le pire des types ; j’aurai pu m’enfermer dans ma solitude et ma peine, garder profil bas tout le long de la journée. J’aurai été tout excusé d’être aigri et désabusé : « Il a dû s’occuper de sa pauvre mère malade, vous savez ? » Et j’ai bien failli me laissé aller à cette facilité. Il aurait été tellement facile de tourner le dos à mon avenir et de sombrer, lentement, inexorablement, dans les plaisirs ingrats de la drogue. Mais j’aimais trop ma mère et Nix pour faire ça. J’avais donc décidé de me battre.
Certes, je ne suis pas le gars le plus drôle de la terre ; je ne fais pas semblant de rire aux plaisanteries que je ne trouve pas marrantes pour ménager son auteur, je me refuse à toute hypocrisie et surtout, je n’essaye pas de me lier d’amitié avec qui que ce soit. Ma franchise peut parfois sembler un peu brutale et peut choquer certaine personne. Invariablement, je laisse les choses continuer leur cours, je ne me bats pas contre le destin. On pourrait d’ailleurs dire que je vis au jour le jour. Il faut dire que j’ai appris à mes dépends qu’on ne sait jamais qu’elle jour sera le dernier.
Mais je ne suis pas pour autant ennuyeux à mourir. Je tâche de constamment montrer une face souriante, de paraître amical avec ceux que je rencontre. Je ne sais pas si ça marche, mais ça m’évite les questions les plus ennuyantes.
On ne peut cependant jamais cacher sa vraie nature. Il m’arrive d’avoir des crises de panique. Elles surviennent sans raison particulière et me clouent sur place ; elles me laissent prostré sans que je ne puisse plus respirer. Elles peuvent me laissé dans cette état plusieurs minutes ou disparaître aussi vite qu’elles sont arrivées.
Les individus les plus perspicaces de ne laisseront donc pas trompé par ma façade de bonne humeur, mais ces gens-là se faisant de plus en plus rare, je peux vivre paisiblement. Et de ce fait, je n’ai pas peur d’être seul ; à dire vrai, je me complais dans la solitude. Après tout, je me fiche que les gens ne m’aiment pas, bien que de mon côté j’aime la plupart des gens. Les seuls que je ne suis pas capable de supporté sont ceux qui croient avoir vécu tous les malheurs du monde et se pense le droit de faire la tête toute la journée.


→ DID I LET YOU KNOW


J’ai beau y réfléchir, les deux choses les plus importants dans ma vie ont toujours été ma mère et les chevaux. C’est ma mère qui m’a transmis sa passion pour l’équitation et c’est elle qui m’a tout appris à leur sujet. Si elle n’avait jamais fait de compétition, son nom n’en était pas moins connu dans ce domaine ; effectivement, elle avait été forcée d’arrêter l’équitation à l’âge de dix-huit ans, suite à une grave chute. Elle n’avait pas abandonné son rêve pour autant et avait poursuivi sa passion, assise dans sa chaise roulante. Elle apprenait aux cavaliers à aimer et à respecter leur monture. Elle disait qu’il fallait rendre aux chevaux ce qu’ils nous donnaient au centuple, car si on oubliait de les féliciter avec justesse, ils n’auraient plus la volonté de nous faire part de toute leur beauté. Elle avait travaillé onze ans dans une Haute École à Londres. Mais n’étant décidément pas née chanceuse, on a détecté des métastase sur ses poumons, elle fut donc obligée de se retirer loin de la ville. Elle avait rencontré mon père deux ans auparavant et j’étais né deux semaines avant qu’on ne diagnostique son cancer.
Sachez qu’elle n’avait plus de parent, tous les deux morts alors qu’elle avait vingt et un ans dans un accident de voiture. Mon père était donc tout ce qui lui restait. Je dois bien lui reconnaître une chose, à ce père, c’est qu’il ne l’a plus ou moins pas abandonnée. Effectivement, il lui offrit tout ce qu’elle voulait pour ménager sa peine. Il lui offrit des chevaux de grandes écuries, une belle maison à Sheffield, des soins à domicile et très bons médecins. La seule chose qui lui refuse fut sa propre présence. Il avait déjà accepté une femme infirme, mais il n’a jamais pu la regarder quand elle commença à être sérieusement mourante. Je ne lui pardonnerai jamais cette faiblesse. Il me laissait seul avec ma mère. J’avais bon l’aimé plus que tout au monde, je n’avais pas tous les jours la force de la regarder non plus. Je voyais sa beauté s’effriter de jour en jour, ses forces s’amenuiser à chaque heure. Elle mourrait à petit feu, sa vie vacillait comme un la flamme d’une bougie sous une bourrasque hivernale. Et la seule chose qui alimentait ce petit feu était mon amour pour elle. Les opérations étaient futiles à côtés de ça, elles ne faisaient que l’emprisonné un peu plus dans une vie qu’elle n’avait plus la force de vivre. Et de mon côté, cette situation me faisait grandir trop vite. Je n’ai pas eu d’enfance, j’ai toujours vécu dans la peur que ma mère ne se réveille pas, et, paradoxalement, dans l’espoir qu’elle meurt et que ma vie s’allège. C’est horrible à dire, mais c’est ce que je ressentais.
Les jours où elle se sentait mieux, elle venait voir les chevaux avec moi. Je travaillais très dur pour appliquer tout ce qu’elle prêchait : le respect des chevaux, la légèreté des mouvements. Ces jours-là, je lui montrais tout ce que je savais faire sur mon poney. J’avais un professeur d’équitation qui venait cinq fois par semaine, mais je lisais aussi beaucoup et c’était de là que je sortais la majorité de mes capacités. Je voulais que ma mère soit fière de moi, qu’elle puisse revivre sa passion à travers moi. Ces jours-là, elle pouvait avoir des réactions diamétralement différentes. Certains jours, elle me demandait d’approcher sa chaise roulante le plus loin possible dans la piste et elle me donnait des instructions ; elle corrigeait ma position et me demandait d’exécuter des figures, me poussait à toujours dépasser mes limites. Et puis, parfois, elle me regardait quelques temps, et quand je me tournais vers elle, je la voyais effondrée, en larmes, s’arrachant les cheveux et hurlant. Ces jours-là me terrifiaient.
Je n’avais cependant jamais abandonné de lui faire ces démonstration, malgré la panique qui me submergeait lorsqu’elle tombait dans cette état. De même, elle me suppliait souvent de lui montrer mes progrès. Je n’aurai su lui dire non.
Malgré son état qui allait de pire en pire, elle vécut encore quinze ans. Et elle aurait pu vivre plus, si le cinq juillet deux milles cinq, elle ne s’était pas trouvée dans le métro à King’s Cross, à huit heures et cinquante minutes. J’étais à l’école, et elle avait fait l’une de ses crises. Habituellement, elle demandait pour aller voir les chevaux ou pour me voir, mais ce jour-là, elle avait demandé à voir mon père. N’obtenant aucun résultat probant, elle était partie de la maison et avait pris à taxi jusqu’à la station de métro de King’s Cross. À huit heures cinquante, une explosion survint.
J’avais toujours vécu dans l’idée que ma mère mourait d’ici peu, je savais qu’elle ne pouvait pas encore vivre bien longtemps.Le choc n’en a pas été moins terrible. J’avais cru que ma vie serait plus facile sans elle, mais en réalité, ma vie dépendait autant d’elle, que la sienne de moi. Mon monde s’est effondré ce jour-là, mon existence est partie en vrille, mes rêves en fumée.
Une semaine après, devant le cercueil que je savais vide, je n’ai rien dis, je n’ai pas pleuré. Irrémédiablement, quelque chose, une part d’humanité, avait disparue avec ma mère. J’ai posé un brin de lavande papillon, ses fleures préférées. Mon père était là aussi, il avait apporté des Cyclamens. Quoi de plus impersonnel et banal ? Du début à la fin, nous nous étions fixés en chien de faïence. J’aurai voulu lui hurlé : « C’est de ta faute ! » Mais ma gorge était nouée, je me sentais faible et malade. Alors je gardais cette colère en moi car c’était la seule chose qui me maintenait debout.
Mon père voulait vendre les chevaux et me faire revenir à Londres. J’ai refusé. Ces chevaux et cette maison étaient tout ce qu’il me restait d’elle. Mais mon père qui n’avait jamais rien compris à rien, vendit la maison et les chevaux deux semaines après l’enterrement de ma mère. Il me rapatria à Londres et m’inscrit dans un institut privée. Ça semblait le satisfaire, il trouvait ça suffisant. Pas moi. Nous avions beau vivre dans la même maison, nous ne parlions pas, même lorsque nous nous croisions. Lorsqu’il me parlait, je ne lui répondais pas. Nous étions des étrangers. J’avais une telle haine enfouit en moi que chaque jour était une lutte, contre mes crises de rage et d’autre de panique.
Je décrochais vite de l’école et me laissais sombrer dans la drogue et l’alcool. J’y serai sans aucun doute resté si, le jour de mes dix-neuf ans, je ne m’étais pas rendu à un spectacle d’exhibition équine. Mon père, dans l’espoir que ça me contenterait et que ce serait suffisant pour que je lui pardonne, m’avait offert des place. J’avais d’abord pensé ne pas m’y rendre. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir. Mais mon être tout entier désirait les revoir, ces créatures auxquels je n'avais plus osé penser depuis la mort de ma mère.
Assis dans les gradins, j’ai vu Nix Olympica pour la première fois. Les Tennessee Walker étaient le clou du spectacle. Ils étaient entrés un par un, bondissant de leur incroyable démarche, le running walk. Ils avaient tous le regard triste, affligé, ils avaient depuis longtemps renoncé. D’où j’étais, je voyais parfaitement les chaînes attachées à leurs couronnes et les cale compensée attachée à leurs sabots. Je pouvais presque voir leur dents grincer de douleur sur leur mord. Leurs yeux ternes transcendaient une certaine panique, mais surtout un abandon. Si on leur en donnait le droit, ils se laisseraient mourir sans aucun regret.
Mais pas Nix. Ses yeux étaient farouches et il foudroyait de ses yeux d’or quiconque osait le regarder. Il levait les genoux avec un rage non dissimulée, piétinait sur son arrière-main et baissait son encolure par brusque assaut, tentant d’arracher les rênes à la poigne de fer de son cavalier. Ce cheval paraissait fou. Je ne pensais pas moins qu’il aurait pu avoir une autre vie avec un tel courage. Un respect étrange m’envahit pour ce cheval qui aurait dû être brisé depuis bien longtemps mais qui continuait à se battre. Je l’ai suivi des yeux longuement et sans que je ne m’en rende compte, je me suis levé et je me suis rendu dans les coulisses. Là, j’ai suivi sa prestation depuis l’intérieur. Il est revenu, tenu en main par son cavalier à l’air furieux.
Cet homme l’a attaché, deux cordes maintenaient sa tête assez basse pour bloquer ses épaules. Nix s’est ébroué et a levé un regard dur, inquisiteur, vers l’homme. Rageur, celui-ci a abattu un journal roulé sur son oreille droite. Nix s’est redressé et à tirer sur les cordes, pliant tant ses postérieurs que j’aurai presque entendu ses tendons se tendre. Avant que le deuxième coup ne vienne, je me suis jeté en avant, saisissant son licol et posant mon front contre ses naseaux frémissant. Nix avait eu un mouvement de recul, puis, comme s’il devinait mes intentions, s’était redressé et s’était un peu apaisé.
Cela n’a pas été facile, mais au bout du compte, je convainquis mon père d’acheter Nix – il me devait bien ça. Les propriétaires n’étaient guère d’accord – après tout la torture des Tennessee Walker n’était pas encore interdite en Angleterre. Et nous le payâmes sous doute le triple de sa valeur – il ne valait pas beaucoup, fou et brisé comme il l’était. Pourtant, il fut à moi avant même que je ne m’en rende compte. J’avais agis sur un coup de tête, mais je ne l’ai jamais regretté. Après tout, sans lui, je n’aurai jamais remonté la pente.





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MessageSujet: Re: Fiche Jace Nash Hocks   Fiche Jace Nash Hocks Icon_minitimeSam 28 Juil - 10:57

✘ Objectifs

  1. 1. Pour ton premier objectif, je vais te demander de me faire un résumé d'éthologie avec ton cheval et d'atteindre 10 BS.



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